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17 février 2024 6 17 /02 /février /2024 09:03

Une idée choc pour relancer la viticulture française et diminuer la consommation médicale.

 

 

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Catastrophe, les Français consomment de moins en moins de vin, au nom du « consommez mieux. » 

 

Certes, cette moindre propension à la beuverie, permet de diminuer le nombre de cirrhoses et de maladies liées à la consommation d’alcool. Mais tout de même, comment dans ces conditions  maintenir à flots le revenu de tant de viticulteurs qui ne peuvent exporter la totalité de leur production à l’étranger? 

 

A l’avant-veille du salon de l’agriculture je suggère à l’usage de conseillers techniques des ministères, en mal d’idées le projet suivant inspiré par « l’affirmation scientifique » inscrite sur l’assiette ci-dessus. 

 

Si en effet, « après la soupe un verre de vin ôte une visite de médecin », il doit être possible de proposer au directeur de l’assurance-maladie (affolé par la propension des patients à fréquenter le cabinet du médecin au moindre pet de travers,) de faire de substantielles économies en collaboration avec le ministère de l’agriculture soucieux de relancer la viticulture française. 

 

 

Le projet pourrait tenir en trois points. 

 

1)Sachant que le prix d’une consultation chez un médecin conventionné est de 26,50 €, tout assuré social qui ne consulterait pas pendant un mois, pourrait se voir attribuer automatiquement un bon de dix euros à valoir sur une bouteille de bon vin,  (grâce à l’efficience du système d’information de l’assurance maladie qui a dû s’y reprendre à trois fois avant d’indiquer à la représentation nationale le bon chiffre de cartes Vitale fournies aux assurés). 

 

2)Bien entendu, la qualification de bon vin serait définie par décret après avis d’une commission mixte composée à la fois de représentants de la direction de la sécurité sociale, de la direction de la Santé, du ministère de l’Agriculture et du ministère de l’environnement, spécialisée dans le vin bio. (Sûr que les discussions seraient aussi paisibles qu’en arbitrage interministériel à Matignon!)

 

Il ne serait pas question en effet de financer des vins de faible qualité, tels que les vins du Postillon ou le Kiravi que  mes parents parvenaient à boire sans se brûler la gorge et l’estomac. 

 

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(C’était une autre époque.)

 

Ainsi le label, vin recommandé par l’assurance maladie (à consommer toutefois avec modération) permettrait de relancer la filière des vins de qualité mais qui n’auront jamais la prétention d’égaler les grands crus. 

 

Bref économiser une consultation à 26,5 € en procédant à une dépense de 10 €, serait à la source d’une économie substantielle.  (Plusieurs centaines de millions d’euros à l’année.)

 

3)Évidemment, il faudrait demander au ministre de l’agriculture de négocier auprès de ses collègues européens, de réserver cette aide aux vins français dans le cadre de la  politique agricole commune au nom du principe de l’exception viticole française. (Sûrs que les ministres espagnols italiens et grecs seraient très compréhensifs.) 

 

4)Les oenologues risquent de  dénoncer qu’apposer le label vin agréé sécurité sociale risque de porter tort à son image et à la marque du vin labellisé.

 

Après  tout, l’exception culturelle française permet aux Français de regarder (en s’ennuyant à mourir,) nombre  de films financés par le centre national du cinéma, qui ne seraient jamais sortis en salle si ce financement substantiel n’existait pas. 

 

Même la commission ministérielle la plus compétente qui soit ne pourra éviter que la sécurité sociale ne soit prise en flagrant délit de financer de temps à autre, une superbe piquette. 

 

Néanmoins à quinze jours du salon de l’Agriculture, il est urgent de sauver le « soldat viticulteur » qui fait du bon vin sans parvenir à en faire un grand cru exportable dans le monde entier.

 

 

En outre,  que ne ferait-on pas pour limiter  cette insupportable augmentation des actes médicaux (autour de 5000 actes par an et par médecin) qui submerge les dépenses de Santé?

 

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« L’étiquette du vin de demain. »

 

 

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