A la recherche du chêne introuvable à Fontenay sous Bois.

A la recherche du chêne inconnu à Fontenay sous Bois.

Superbe cette fin d’été, les arbres resplendissent à Fontenay sous Bois.
 

(photo prise du bas du Val.)
 

Après les bonnes pluies du mois d’août, il n’y a que les marronniers qui commencent à brunir sous l’action d’un soleil aujourd’hui saharien.

(Photo prise dans le Val.)
 

Mais rien à voir avec l’an dernier quand ils avaient si triste mine. 

On peut même dire que la ville porte bien son nom, même si son appellation et son blason proviennent des chênes du bois de Vincennes. 
 

Sans chauvinisme fontenaysien  chevillé au corps, il est réjouissant de constater que, quels que soient les quartiers, des arbres magnifiques dans le domaine public comme dans le domaine privé prospèrent et réjouissent ainsi l’œil du promeneur.  

(Saule pleureur avenue du Marechal Joffre.)
 

Même dans le Val il y a des paysages  arborés qui ne dépareraient pas dans la forêt de Fontainebleau.

Les aménageurs des années soixante au cours desquels les grands immeubles ont poussé comme des champignons ont veillé à ne pas totalement laisser triompher le règne du béton.

(croisement du Boulevard Gallieni  et de la rue Lacassagne.)
 

(Au passage pas besoin de prendre le train jusqu’à la gare d’Avon pour découvrir la splendeur des richesses sylvestres en Île de France. Il suffit de se promener dans Fontenay sous Bois.) 

Ceci étant dit, le promeneur vaguement botaniste que je suis à mes heures, s’est mis en quête de trouver le fameux chêne qui est à l’origine du nouveau logo de la ville. Et surprise, il n’en a point trouvé. 

Bien sûr il a trouvé tous les marronniers, les platanes, les tilleuls et les charmes du monde.  Il s’est ébaudi devant les saules, les bouleaux et les ailantes qui ont bien voulu pousser ailleurs que sur les trottoirs. Il a même trouvé près de l’ancienne Mairie un beau  jinko biloba très résistant en cas de bombardement nucléaire (ce que je ne nous souhaite pas.) 

(Jinko tout près de l’ancienne Mairie.)
 

On trouve aussi deux très beaux hêtres dans le parc des Franciscains. 

( Hêtre parc des Franciscains.)
 

De très beaux résineux (sapins, cèdres et épicéas) s’épanouissent dans le parc de la Mairie, dans le Val et dans des propriétés privées que ne peuvent cacher de nombreux murs souvent malheureusement défraîchis, mal tagués et graffités. 

( Sapin près de la rue Dalayrac.)

(Épicéa. Je ne sais plus où.)

(Acacia rue Dalayrac.)
 

Même dans l’éco-parc des carrières qu’il serait plus opportun de nommer friche-parc ou brousse-parc, puisqu’il a été décidé d´y laisser faire la nature (mis à part sur les chemins qui y donnent accès) on ne trouve pas trace du moindre Quercus.

   Bref si des sangliers venaient à Fontenay pour se nourrir de glands, comme ça se passe à l’entrée de Fontainebleau,  ils n’y trouveraient pas leur compte.(C’est peut-être mieux comme ça, même si certains trouveraient sympa au nom de la diversité animale, d’en voir défiler dans le parc des carrières.)

Comme je ne réside à Fontenay que depuis 10 ans peut-être y-a-t-il des promeneurs plus anciens dans le grade, qui ont vu des chênes dans la ville.(hors du bois de Vincennes bien sûr.)

Le premier qui me le signale sur FB, en précisant sa localisation, je suis prêt à lui offrir une bouteille de champagne! (Ma proposition permettra aux amateurs de notre boisson à bulles nationale, de se livrer à l’exercice salutaire de la marche.)

Si ce chêne improbable était trouvé, les promoteurs du logo à feuille de chêne, pourront défendre leur point de vue en démontrant qu’ils n’ont pas produit un logo trop anachronique, basé sur la référence au seul blason de la ville !  
 

Frédéric  Buffin, marcheur infatigable en milieu arboré fontenaysien. 

Le 8 septembre 2023.